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Le Cloud Computing à l’insu des DSI : en France les salariés sont à l’origine de plus de 1.7 millions de dépenses par entreprise

 

Le Cloud Computing à l’insu des DSI : en France les salariés sont  à l’origine de plus de 1.7 millions de dépenses par entreprise

L’étude de VMware révèle que 75% des DSI français comprennent les avantages pour les utilisateurs des services en mode cloud acquis sans leur permission mais que 40%  y voient une menace en termes de sécurité

Paris, France, le 31 mai 2013— VMware, Inc. (NYSE : VMW), le leader mondial des logiciels de virtualisation et des infrastructures de Cloud Computing, annonce les résultats de la première étude européenne évaluant le coût des services achetés sur le cloud par les salariés sans passer par la DSI.. Réalisée avec  Vanson Bourne, l’étude révèle, sous la forme d’un regard croisé, la perception des DSI et des utilisateurs vis-à-vis de cette pratique et de son coût.

Le cloud computing sous le manteau, une réalité très répandue

Presque un tiers des DSI français (33%) soupçonnent les salariés d’acheter des services de cloud sans les en avertir (pratique aussi appelée « shadow IT » ou « covert cloud »). Ils estiment qu’en 2012 ces acquisitions représentaient, au sein de chaque entreprise, plus de 1.6 millions d’euros (vs 1.7millions d’euros en moyenne en France) soit environ 15% de leur budget informatique total. Les entreprises entre 500 et 1000 salariés sont les plus concernées (47% au niveau européen).

39% des DSI en Europe pensent que les dépenses en services de cloud externalisées sont inévitables du fait de leur incapacité à répondre à certaines demandes des différents services de l’entreprise. Cependant, les décideurs informatiques français se montrent particulièrement  confiants : 39% en France quant à leur aptitude à gérer les demandes croissantes en services de cloud comparé à la moyenne européenne de 29%.

La nécessité de maintenir le contrôle et l'augmentation de la charge de gestion étaient les principales raisons évoquées par la majorité (55%) de ceux qui s'opposent à l'achat non autorisé de services de cloud computing en France. Fait intéressant, alors que la sécurité était la seconde préoccupation des personnes interrogées en Europe (54%), elle ne se trouve qu’en troisième position des préoccupations des DSI français (40%), en indiquant qu’ils sont plus préoccupés par la création de silos entre les produits et les données (55 %). 

Une pratique néanmoins bénéfique pour l’entreprise selon près de trois quarts des DSI européens

En France, 75% des DSI (le taux le plus élevé derrière l’Italie et l’Allemagne) estiment que ces achats hors protocole et souvent hors département informatique profitent à l’entreprise. Au niveau européen, les DSI invoquent comme raison majeure de ces souscriptions la capacité pour les demandeurs  de répondre plus rapidement à leurs besoins et ceux de leurs clients.

Les DSI français y voient eux d’autres avantages : ils sont notamment 48% (vs 31% en moyenne en Europe) à estimer que ces services et produits cloud achetés sans leur accord contribuent à la croissance et à l’innovation de l’entreprise.

Pour 56% des DSI français ils fournissent aux salariés une solution dont ils ne disposent pas au sein de leur service informatique (vs 48% en Europe).

Plus d’un tiers des salariés en France disent avoir utilisé des services de cloud non validés par le service informatique

Pour travailler efficacement, 39% des salariés parmi les 3000 directions métier interrogées en Europe (vs 39% en France) déclarent avoir déjà acheté, utilisé, ou téléchargé des services internet et/ou de cloud computing (ou être prêts à le faire) sans l’accord de leur DSI.

Les services les plus utilisés par les salariés sont par ordre d’importance : les services collaboratifs et de partage de fichiers (55%), les messageries en mode cloud du type Gmail, Hotmail, ou Yahoo Mail (47%), et les messageries instantanées (44%).

« L’étude révèle un nombre significatif de dépenses à l’insu de la DSI au sein des entreprises européennes mais il ne s’agit pas forcément d’argent gaspillé. Les employés  contournent souvent  le service informatique pour acheter des services cloud dans le but d’être plus efficaces pour l’entreprise» déclare Marc Frentzel, Directeur Technique VMware France et Afrique. « La DSI a atteint un point critique où il n’est plus question d’ignorer la réalité des dépenses qui lui échappe. Les décideurs informatiques doivent l’intégrer et offrir la flexibilité que leurs utilisateurs réclament, avec le niveau de sécurité et de pilotage requis. »

En France, le département des achats (37%), des ventes (36%) et logistique (36%) sont perçus comme les plus gourmands en produits et services cloud.

Les deux principales motivations des salariés européens à souscrire directement des services de cloud computing sont la disponibilité immédiate de services sans attendre d’approbation du service IT (30%) et la capacité à lancer de nouveaux produits ou services (22%)

Des dépenses significatives mais inévitables

En France, les employés ont dépensé en moyenne 2552 euros dans des services de cloud. Certains pays ont été bien plus dispendieux : 22% des Italiens, 19 des Hollandais et 17% des Allemands  ont dépensé plus de 5000 euros.

Proche de la moyenne européenne, 50% des salariés français ont imputé ces dépenses au budget de leur service, 35% les ont déclarées en frais et 37% ont payé avec la carte de crédit de l’entreprise.

Selon l’étude, les décideurs informatiques français avaient prévu d’implémenter 25% de ces applications et services dans tous les cas ce qui représente une économie pour leur département mais pas pour l’entreprise. Une véritable opportunité d’alignement entre les services métier et le service informatique est possible dans la mesure où les requêtes des utilisateurs sont prises en compte dans la définition de la stratégie informatique de l’entreprise.

« Les nouvelles pratiques engendrées par le passage au Cloud impliquent une évolution du rôle des DSI. Ceux-ci-passent de pilotes d'infrastructures à superviseurs de bouquets de services et d’infrastructures internes et externes. Acheteurs avisés, capables d’analyser les contrats et garanties, de combiner les ressources, d’associer les services pour construire des solutions pour leurs utilisateurs en interne, leur nouveau rôle de guide a tout son sens», explique Hélène Caraux, Chef de produit Cloud, OVH.com.

« Les employés attendent de leur IT interne la même flexibilité et rapidité qu’ils trouvent à l’extérieur de l’entreprise, d’où cette utilisation de services de Cloud Computing» explique Marc Frentzel. « Certes les employés prennent des initiatives pour aller vers plus d’innovation et de croissance mais cela peut coûter très cher. Le cloud computing « sous le manteau » deviendra un élément différentiant et compétitif, et non plus une menace, si la DSI établit un dialogue avec les services concernés et à l’inclure dans sa propre infrastructure ; ainsi elle assurera les délais de livraison et le niveau de qualité adaptés aux besoins des métiers » conclut Marc Frentzel.

Méthodologie

L’étude a été réalisée à la demande de VMware par Vanson Bourne auprès de 1500 décideurs

informatiques et 3000 salariés d’entreprises comprenant entre 100 et plus de 5000 employés en

Grande-Bretagne, France, Allemagne, Pays-Bas, Italie et Scandinavie. Ils ont été interrogés par

téléphone et en ligne en mars et avril 2013.

À propos de VMware

VMware, leader mondial des infrastructures de virtualisation et de cloud computing, propose des solutions qui permettent aux entreprises d’entrer pleinement dans l’ère du cloud. Les clients s’appuient sur VMware pour les aider à changer la façon dont ils conçoivent, livrent et consomment les ressources informatiques en fonction de leurs besoins spécifiques et de façon évolutive. Avec un chiffre d’affaires en 2012 de 4.61 milliards de dollars, VMware compte plus de 480 000 clients et 55 000 partenaires. Basé dans la Silicon Valley, VMware dispose de bureaux partout dans le monde. Pour en savoir plus, consultez son site Web à l’adresse www.vmware.com/fr

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